Le 25 mai 2022, une classe de Seconde du lycée Paul Robert a gagné le 1er prix dans la catégorie lycée du concours des Olympes de la parole, organisé par l’Association Française des Femmes Diplômées d’Université (AFFDU), sous l’égide du Ministère de l’Education Nationale et de la Mission égalité. 

https://www.associationdesfemmesdiplomees.fr/nos-actions/olympes-de-la-parole/olympes-de-la-parole-palmar%C3%A8s-2022/

Jennifer Caux-Kherchouch, professeure de SES , et Servane Marzin, professeure d’histoire-géographie, ont co-animé ce projet.

  1. Pourquoi avoir voulu participer aux olympes de la parole en 2021-2022 ?

Nous cherchions un projet de classe pour fédérer des élèves qui avaient des difficultés à travailler ensemble. Pour des raisons liées à nos engagements personnels et professionnels en faveur de l’égalité et des droits des femmes, nous avions déjà repéré le concours des Olympes de la parole l’année précédente, mais sans pouvoir concrétiser notre participation. Puis, en juin 2021, nous avons appris que des étudiants du département de théâtre de l’université Paris 8, dont notre lycée est partenaire dans le cadre des Cordées de la Réussite, pouvaient participer à des projets dans les lycées. Cette opportunité nous a donné un cadre et nous a décidé à inscrire une classe.

  1. Quelle a été l’implication des élèves ?

Le concours des Olympes de la parole reposant sur des productions variées (la constitution d’un dossier de recherche d’un côté, l’écriture, la mise en scène et le jeu d’une saynète en lien avec le dossier de l’autre), les élèves ont pu choisir la forme de leur participation, ce qui répondait à notre objectif de départ.  Les moins à l’aise ont rédigé quelques lignes du dossier, les plus impliqués ont répété pour jouer la saynète, d’abord dans le cadre de la finale régionale, puis de la finale nationale. Mais tous les élèves ont participé ; c’est une victoire collective qui a apporté du lien à la classe.

  1. Comment expliquez-vous votre réussite à ce concours ?

Nous avons gagné du temps et donné de la profondeur au travail des élèves en sélectionnant des documents plutôt qu’en partant de recherches personnelles. Cela nous a permis de travailler plus longuement le traitement des données et la production des écrits, souvent délicats pour les élèves.

Nous avons aussi grandement bénéficié des conseils et de l’accompagnement des étudiants en théâtre qui ont adhéré à notre projet et l’ont porté jusqu’à la grande finale ; nous conseillons vivement aux collègues intéressés de s’appuyer sur des spécialistes de théâtre ou de mise en scène, que ce soit dans le cadre d’un partenariat, de ressources internes, de lectures… 

Enfin, les élèves ont travaillé sur un horaire dédié d’une heure hebdomadaire entre janvier et avril. Cela a été possible grâce à la mobilisation de moyens.